Histoire
6-12 ans


Objectifs (Valeurs de foi)
1
Jésus a le pouvoir de pardonner et guérir.
Montrez dans l'histoire
que les amis du paralytique savent que Jésus a les pouvoirs de pardonner et guérir. Ils vont le remettre entre les mains de Jésus pour qu'il le sauve !
Valeur pour moi aujourd'hui
Jésus me pardonne, il peut me guérir de ma maladie. Je viens à Lui, pour me laisser transformer.
2
Jésus nous "remet en route" pour Lui, lorsqu'il intervient en nous.
Montrez dans l'histoire
que le paralytique était couché. Il ne pouvait rien faire sans aide. Jésus va le transformer et lui redonner un nouveau but, une nouvelle possibilité de prendre sa vie en main.
Valeur pour moi aujourd'hui
Jésus intervient dans nos vies et nous donne une nouvelle impulsion par son Saint-Esprit.
3
Nous mettons notre foi à disposition des autres.
Montrez dans l'histoire
que les amis du paralytique ne l'ont pas laissé dans un coin. Ils ont mis leur foi en avant pour aider leur ami handicapé.
Valeur pour moi aujourd'hui
Je mets ma foi, pour aider les autres dans leur difficulté. Je peux être une bénédiction pour les autres.
4
Nous sommes les moyens pour amener les gens à Jésus.
Montrez dans l'histoire
que les amis du paralytique se sont mis ensemble pour l'amener vers Jésus. Ils auraient pu se décourager face à la foule. Mais ils ont trouvé des astuces pour y arriver.
Valeur pour moi aujourd'hui
Je suis un moyen que Dieu utilise pour amener d'autres à Jésus. Suis-je disposé à l'être ?
5
Jésus fait des miracles encore aujourd'hui.
Montrez dans l'histoire
que les amis de Jésus savaient que Jésus pouvait guérir. Et Jésus a fait un miracle pour ce paralytique.
Valeur pour moi aujourd'hui
Jésus fait des miracles dans ma vie, si je le laisse faire.
6
Jésus a compassion de tout le monde.
Montrez dans l'histoire
que Jésus ne refuse pas que les malades soient amenés à lui. Il a compassion de tout le monde.
Valeur pour moi aujourd'hui
Jésus m'aime et aime tous les hommes. Il veut soulager, pardonner et guérir l'être humain.
Questions
Qu'est-ce qu'un paralytique ?
Une personne qui est atteinte de paralysie. Elle ne peut se lever ou se mouvoir et est dépendante des autres pour les actes de la vie quotidienne
Qu'est-ce qu'un scribe ?
Selon Wikipedia, c'est un homme, docteur de la loi qui écrivait des textes religieux, administratifs, juridiques ou des documents privés. Il est un transmetteur et un défenseur de la tradition orale. De tendance pharisienne, pour la plupart, ils ont favorisé l’approfondissement de la religion, mais sont tombés dans un légalisme étroit
Qu'est-ce qu'un pharisien ?
Un prêtre qui connait bien les lois de Moïse, mais ne reconnait pas Jésus comme le Messie. Il critique beaucoup et déteste les gens de mauvaises vies (les gens drogués, des voleurs, etc.). Par contre, il croit à la résurrection des morts.
Qu'est-ce qu'un blasphème ?
Toute atteinte portée, en parole ou en acte, à la majesté de Dieu, à l’honneur ou au respect qui lui sont dus ou aux droits qu’il a sur la créature https://www.levangile.com/Dictionnaire-Biblique/Definition-Westphal-896-Blaspheme.htm

Un homme paralysé glissé par le toit

Ce récit se déroule à Capernaüm, ville au bord du lac de Tibériade. Elle met en scène :

  • le paralytique
  • Jésus
  • « On » , « des gens », quatre hommes
  • les religieux (scribes et pharisiens)
  • la foule

Capernaüm

Kfar Nahum, littéralement « village de la consolation ». Il se peut qu’il y ait un lien avec le prophète Nahum, mais ce n’est pas prouvé. Village d’env. 1'700 habitants au temps de Jésus. Activité principale, la pêche. C’est le village des premiers disciples. C’est là que Jésus a guéri la belle-mère de Pierre. Capernaüm est citée 16 fois dans les évangiles.

La maison

Evidemment, une maison à toit plat, le bord du toit sécurisé par un muret. Ce toit constitue une pièce supplémentaire, qu’on appelait « la chambre haute ». Elle était utilisée pour sécher des récoltes, mettre à sécher des briques de terre glaise, ou pour simplement y dormir lors des fortes chaleurs. On y accédait par un escalier latéral courant le long d’une des parois.

Le toit n’était donc pas incliné, et n’était donc pas recouvert de tuiles. Légèrement bombé, il permettait à la pluie de s’écouler par des orifices prévus aux coins du toit. On le construisait ainsi :

d’abord quelques poutres placées à distance égale

puis des branches serrées placées en travers des poutres

puis des branches de palmier sèches assurant une couverture parfaite

enfin une couche épaisse de boue compacte répartie uniformément, colmatant totalement la surface. Le soleil brûlant se charge de sécher et solidifier la ccouverture.

A noter que Matthieu ne mentionne pas l’épisode du toit éventré !

Le paralytique

Grabataire, il est dépendant de son entourage. Il est intéressant de constater que dans l’Ancien Testament, on associe santé et richesse à la bénédiction de Dieu. Quant à la maladie, elle était directemment associée à une malédiction consécutive à un état de péché. On le constate du reste en Jean 9 :2, quand les disciples demandent à Jésus si c’est l’aveugle qui a péché ou ses parents. Nous ne savons pas quel était son état d’esprit, s’il avait la foi ou pas, toujours est-il qu’il consent à ce que ses amis tentent d’approcher Jésus.

Jésus

Il est au début de son ministère terrestre, après son baptême et sa tentation au déssert. Son action et ses paroles visent deux buts :

libérer le paralytique de son infirmité, mais surtout prouver à tous que ce ne sont pas ses péchés qui sont à l’origine de son infirmité. Ses paroles sont un enseignement. Tous les religieux sont convaincus de la logique légaliste pour affirmer que cet homme est victime par sa faute ou celle de ses parents. Jésus affirme le contraire : ce ne sont pas ses péchés qui sont à l’origine de son handicap. En lui pardonnant ses fautes, Jésus prouve que ce ne sont pas eux qui sont la cuase de son mal. Il n’est pas puni.

Prouver son caractère et son origine divins. Seul Dieu a le pouvoir de pardonner les péchés. Les religieux ont raison ! Mais en affirmant qu’il a ce pouvoir, Jésus déclare : je suis Dieu. Et pour le prouver, il guérit le paralitique.

« On », « des gens », quatre hommes 

Seul Marc précise le nombre de porteurs. Pourquoi consentent-ils à faire l’effort d’amener cet homme ? De le hisser sur le toit ? De prendre le risque d’encourir la colère du propriétaire de la maison en défonçant le toit ? D’avoir le culot d’interrompre Jésus en plein enseignement ? Deux raisons :

la compassion pour cet homme qu’ils aiment. Et ceci nous parle : pour pouvoir secourir quelqu’un au nom de Jésus, il faut une grande dose d’amour qui nous met en mouvement.

La foi : Ils savent que s’ils peuvent avoir le contact avec le Maître, le miracle aura lieu. Leur foi les met en jambes ! Ils ont une vision, une conviction qui leur fait surmonter tous les handicaps. Jésus. « voyant leur foi », prononce le pardon des péchés, puis guérit le paralitique.

Les religieux 

« Cet homme blasphème ! » Les religieux sont les gardiens de la vérité et de la doctrine. Dans un sens on en peut les blâmer de vouloir être en ordre avec leur croyance. Seulement, et l’avenir va le prouver, leur othodoxie est plus importante que l’évidence de la puissance de Dieu manifestée devant leur yeux. C’est à cause de son affirmation d’être égal à Dieu qu’ils vont chercher à faire mourir Jésus. L’antagonisme va aller croissant dès ce moment-là, au tout début du minsitère de Jésus.

La foule 

Elle est compacte. Elle assiste à la scène, elle est stupéfaite, elle glorifie Dieu, mais est saisie de crainte.

Jean-François Bussy

Renseignements
Y a-t-il un lien entre la ville de "Capharnaüm" et le fait de la désigner comme un désordre dans une pièce ?
Oui, le capharnaüm est un mot qui désigne un grand désordre, car à l'origine, Capharnaüm était une ville de l'ancienne province de Galilée. Le mot voulait dire ''kfar'' : village et ''nahum'' compassion. Jésus, quand il fut chassé de Nazareth vint rejoindre ses premiers disciples à Capharnaüm aurait été alors complètement assailli par de nombreuses personnes malades qui voulaient que Jésus les fasse guérir.
C’est à Capharnaüm que Jésus vint après sa tentation au désert et qu’il rencontra Simon Pierre et son frère André qu’il choisit pour ses premiers disciples. Il s’établit dans la maison de Pierre qui habitait ce village de quelque 1.000 habitants. C’est là qu’il commença son ministère et se mit à prêcher. Simultanément, il opéra de spectaculaires guérisons de personnes malades et handicapées, ce qui fit grandir sa renommée et attira les populations.
Outre ces malades, une multitude de gens originaires de toutes les contrées, qu’ils soient Juifs ou non, venaient entendre la prédication de Jésus (Matthieu, IV, 25). Ils formaient une foule désorganisée qui suivait le Christ, avec toutes les conséquences que l’on peut imaginer sur le plan de l’intendance : possibilité de se déplacer, campements de fortune où passer la nuit, ordures et divers objets entassé… Finalement, un vrai « capharnaüm », en somme !
https://www.pourquois.com/societe/pourquoi-capharnaum-nomme-t-ainsi.html
https://www.etaletaculture.fr/le-mot-du-jour/quel-capharnaum-ta-chambre-ou-en-moins-enrobe-quel-bordel-ta-piaule/

Vidéo
https://www.youtube.com/watch?v=aeM8__KDKG8

Image avec chiffres à relier et colorier
http://laviedesparoisses.over-blog.com/2016/10/la-bible-point-par-point-1.html
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