que le serviteur qui doit beaucoup à son roi est entièrement pardonné par ce dernier. Il aurait dû faire la même chose à celui qui lui devait très peu d'argent... Il n'a pas compris la grâce qui lui avait fait son roi. Si je pardonne, c’est parce que j'ai été, tout d’abord, pardonné moi-même au travers de Jésus mort à la croix pour mes nombreuses fautes qui me séparaient de Dieu.

que Jésus apprend à ses disciples à pardonner non pas trois fois comme la loi l'exige, non pas sept fois comme Pierre le propose, mais énormément de fois. J'ai à apprendre à pardonner non pas une seule fois, mais de nombreuses fois auprès de ceux qui m'ont fait du tort. Dieu m'aidera à le faire, car par moi-même c'est difficile.

que le roi a une grande compassion envers le serviteur qui le supplie de lui retirer sa dette. Il va le faire. Il a un amour profond pour son serviteur. Dieu m'aime tellement, il a tellement compassion de moi, qu'il efface tous mes péchés. Est-ce que je comprends et veux recevoir l'amour de Dieu pour moi ?

que le serviteur a été acquitté d'une dette immense, impayable. Pourtant, il n'a aucune pitié pour son compagnon qui lui doit peu d'argent. C'est difficile de pardonner lorsque l'autre m'a fait du tort. Pourtant, son péché ne représente que peu de chose par rapport à aux miens, tellement nombreux, tous effacés par Jésus à la croix ! À qui dois-je pardonner aujourd'hui ?

que le serviteur n'a pas eu compassion de son compagnon alors que son roi a eu compassion de lui. Pourquoi ? A-t-il compris l'amour de son roi pour effacer sa dette ? Si je ne pardonne pas aux autres leurs fautes, j'offusque Dieu ! Car il a pardonné mes fautes en premier, afin de me donner la vie éternelle. C'est un immense privilège. Sinon, j'aurais été privé de sa présence et irais en enfer.

que le serviteur a minimisé le tort qu'il a fait à son compagnon, alors que son roi n'a pas minimisé ses demandes, alors qu'il avait une immense dette ! Je ne dois pas minimiser le tort que je pourrais faire à mon prochain, car cela aussi est un péché contre Dieu. À qui j'ai minimisé le tort en ne lui pardonnant pas ?

que le serviteur a été impitoyable auprès de son compagnon. Ce dernier a été vengé en quelque sorte grâce à ses amis qui ont tout rapporté au roi. Le roi l'a alors réprimandé et jugé. Je ne dois pas non plus aggraver les torts, ni envisager de me venger. Je me plains, devant Dieu, à la fois de la méchanceté de mon offenseur, et de mes détresses. Dieu agira d'une manière ou d'une autre. Je veux prier pour que Dieu me venge à Sa façon.