Histoire
6-12 ans


Objectifs (Valeurs de foi)
1
Dieu donne des talents à chacun, selon sa propre capacité à les gérer.
Montrez dans l'histoire
que chaque serviteur va recevoir une somme différente, mais qui équivaut à beaucoup d'argent, même celui qui en a reçu le moins. Le maître sait que chacun peut relever le défi pour le faire multiplier.
Valeur pour moi aujourd'hui
Dieu me donne des dons selon mes capacités, que je peux mettre à profit pour les autres, leur partager l'évangile.
2
Pratiquer nos dons, c'est prendre des risques, mais avec les forces et idées que Dieu nous donne, nous pouvons y arriver.
Montrez dans l'histoire
que deux serviteurs vont prendre des risques et finalement obtenir des résultats. Le dernier ne va prendre aucun risque, pour aucun bénéfice.
Valeur pour moi aujourd'hui
Je veux pratiquer mes dons pour les autres, avec les forces de Dieu.
3
Je n'ai pas à envier le don des autres, dont je n'ai probablement pas la capacité de gérer.
Montrez dans l'histoire
Que le dernier serviteur envie les autres. Il se laisse avoir par la jalousie, qui l'a entraîné à l'amertume envers son maître et finalement démissionne de son défi.
Valeur pour moi aujourd'hui
Pardon Seigneur si je suis jaloux des facilités des autres. Je veux y renoncer. J'ai des dons uniques que Dieu veut faire progresser et utiliser pour sa gloire.
4
Un seul talent a du prix aux yeux de Dieu, c'est ce que nous en faisons qui a de l'importance.
Montrez dans l'histoire
que le dernier serviteur a eu moins que les autres, pourtant, c'est une grosse somme d'argent quand-même et il aura dû le faire fructifier, c'est ça qu'attendait le maître.
Valeur pour moi aujourd'hui
J'ai un talent que je veux découvrir et mettre au service de Dieu.
5
Nos talents, nous voulons les voir comme une opportunité au service de Dieu.
Montrez dans l'histoire
Que les deux premiers serviteurs voient une belle opportunité à gérer leur bien. Par contre, le dernier regarde en lui-même, est jaloux des autres et pense comme une contrainte à servir le peu qu'il a reçu.
Valeur pour moi aujourd'hui
Qu'ai-je reçu comme don, comme facilité, qui peut être utilisé pour la gloire de Dieu ? Je ne veux pas me comparer aux autres, mais servir avec ce que j'ai reçu.
6
Nous ne voulons pas craindre d'exercer notre (nos) talent(s). C'est Dieu qui nous les a donnés il sait que nous pouvons les gérer.
Montrez dans l'histoire
Le dernier serviteur a peur de gérer son seul bien, pourtant il a de la valeur et il a les capacités à le gérer. Il renonce à le mettre à profit.
Valeur pour moi aujourd'hui
Je ne veux pas avoir peur de gérer mon (mes) talent(s) que Dieu m'a donnés. Il sait que j'ai les capacités à les gérer.
Questions
Qu'est-ce qu'une parabole ?
C'est une histoire inventée par Jésus, pour annoncer une vérité biblique à pratiquer
Combien vaut un talent donné par le maître ?
Un "talent" était probablement un "poids" d'or ou d'argent. Les sources diffèrent quant à la valeur d'un talent. Certaines sources disent environ 2 années de salaire et d'autres disent 15 années de salaire. En tout cas, un talent était une grosse somme d'argent

La parabole des talents, ou des mines ou encore des trois serviteurs

Le "talent" était une ancienne monnaie romaine, de grande valeur, mais c'est à cause de la popularité de cette parabole que celle-ci est devenue synonyme de talents personnels, que chacun est appelé à faire fructifier. En réalité, le texte parle d'un "homme, qui partait en voyage" et qui "appela ses serviteurs et leur confia ses biens" (Mt 25 :14). L'homme de la parabole représente Jésus, les serviteurs sont les disciples et les talents sont les dons que le Seigneur leur confie. Par conséquent, ces talents ne représentent pas seulement les qualités naturelles, mais aussi les richesses que le Seigneur nous a laissées en héritage, afin que nous les fassions fructifier.

C'est le trésor que Jésus a confié à ses amis, au terme de sa brève existence terrestre : son évangile et l’annonce de son royaume. La parabole insiste sur l'attitude intérieure avec laquelle il faut accueillir et valoriser ce don. L'attitude qu'il ne faut pas avoir est celle de la peur : le serviteur qui a peur de son patron et craint son retour cache la pièce de monnaie sous terre et celle-ci ne produit aucun fruit. Ceci fait qu'il trahit les attentes du Seigneur. Mais la parabole souligne davantage les bons fruits portés par les disciples qui, heureux du don reçu, ne l'ont pas tenu caché jalousement et par peur, mais l'ont fait fructifier en le partageant.

Ce n'est pas assez pour les témoins encore sur cette terre d'attendre la venue de l'époux, ce que présentait la parabole précédente, celle des dix vierges (Matt. 25 : 1-13). La suivante, celle des talents, considère le côté du service dans la proclamation du Royaume. Jusqu'à la venue du Seigneur, il faut mettre à profit le temps qui nous est laissé, et l'employer dans une activité en accord avec notre responsabilité. « La nuit vient, où personne ne peut travailler » (Jean 9 : 4), a dit le Seigneur à ses disciples. Car la vie du chrétien, après sa conversion, devrait revêtir ce double caractère : « servir le Dieu vivant et vrai et attendre des cieux son Fils » (1 Thes. 1 : 9-10). Les Thessaloniciens l'avaient bien compris et par leur moyen un puissant témoignage avait été rendu au loin (v. 8).

Les personnages 

Le maître partant en voyage 
Jésus, bien évidemment, qui va confier sa mission à ses disciples, avec l’annonce de son retour indéterminé. Au moment où il a prononcé cette parabole, c’était justement à la veille de son départ. A son retour, il demandera des comptes à chacun, selon les talents reçus. Une session spécialement réservée aux croyants aura lieu devant le « tribunal de Christ ». Leur salut ne sera pas mis en cause, il n'y aura là que de vrais croyants. Mais le fruit du travail pour Christ de chacun sera évalué. Il y aura des paroles d'approbation, comparables à celles de cette parabole : « Bien, bon et fidèle esclave… » ou de désapprobation. Mais pas un seul verre d'eau donné à « l'un de ces petits » ne perdra sa récompense (Matt. 10 : 42). Des couronnes seront accordées aux vainqueurs ; d'autres, hélas, perdues : « il perdra sa récompense » (1 Cor. 3 :15). Les rachetés jetteront les couronnes devant le trône, en se prosternant devant Celui qui vit à jamais (Apoc. 4 : 10).

Les trois serviteurs (Littéralement les esclaves)
Les deux premiers s’activent pour réserver une heureuse surprise à leur maître. Conscient de la confiance qu’il leur témoigne, ils n’auront de cesse de mettre en valeur la richesse confiée. Ils voient leur maître comme quelqu’un digne de confiance, et s’estiment honorés d’avoir à gérer ses biens. Ils n’ont de cesse de faire fructifier les biens confiés et n’ont d’autre pensée que d’honorer en retour celui qui leur a fait confiance. Tous deux sont félicités par le maître à son retour, et même récompensés.

Le troisième serviteur n’a pas la même vision des choses, puisque au retour du maître, il le décrit comme quelqu’un de dur, exigeant, qui moissonne volontiers où il n’a pas semé. Le sort réservé à ce mauvais serviteur est sans appel : il est jeté dehors, hors de la communion du maître.

Portée de l’enseignement 
Au moment où Il prononce cette parabole, Jésus allait bientôt quitter ses disciples. Les esclaves de la parabole les représentent ici, ainsi que les disciples de tous les temps, quelle que soit leur position dans ce monde ou leur fonction dans l’Eglise. Les talents qu'ils doivent faire fructifier sont une image de tous les dons reçus de Dieu. Il peut s'agir d'avantages naturels (santé, mémoire, intelligence, temps libre, biens matériels : Luc 16 : 9). Mais ce sont aussi des « grâces spirituelles » : la Parole de Dieu à leur disposition, avec la connaissance qui y correspond (1 Cor 2 : 12 : 1 Pier. 4 : 10), et le message à délivrer.

Les « talents » sont confiés à chacun selon sa propre capacité (v. 15 ; Rom. 12 : 6-15), en vue de l'utilité, en particulier dans la vie de l'Eglise. Ces dons sont confiés par la sagesse souveraine de Dieu, qui mesure nos capacités morales et intellectuelles. Plus on a reçu, plus la responsabilité est grande. Il appartient à chacun de faire fructifier le nombre de ces talents, de les faire valoir.

L’esclave paresseux est à l’image de celui qui n’a pas la bonne image du Maître, et qui le sert donc avec la mauvaise motivation. Il n’aime pas le Maître en fait, et le voit injuste. En fait il est en rébellion contre lui. Sa paresse n’est que le fruit de son cœur. Est-il jaloux des deux autres ? Des talents qu’ils ont reçus ?

Ce serviteur paresseux a reçu un talent du Maître, bien que ce dernier savait bien qui il était. Il a reçu une deuxième chance, grâce à l’amour du Maître qui espère le voir changer.

Jean-François Bussy