Histoire
6-12 ans


Objectifs (Valeurs de foi)
1
Le but de la vie chrétienne est de devenir comme Jésus.
Montrez dans l'histoire
que Lydie aimait Dieu, mais sa vie avait besoin de transformation profonde et de devenir comme Jésus. Elle se fit baptiser.
Valeur pour moi aujourd'hui
Mon but est de ressembler toujours plus à Jésus. Je ne peux le faire par mes propres forces, c'est l'Esprit-Saint qui m'y amène. Est-ce que je le veux ?
2
Etre chrétien, c'est aider ceux qui en ont besoin !
Montrez dans l'histoire
que Lydie, femme pieuse, aime Dieu. Elle est hospitalière et permet à Paul et ses amis de loger chez-elle quelque temps.
Valeur pour moi aujourd'hui
Nous avons parfois la possibilité de rendre service aux autres. Dieu me pousse à faire de bonnes actions pour son Royaume. Est-ce que j'y mets mon coeur ?
3
Dieu nous guide pour parler de Jésus aux autres.
Montrez dans l'histoire
que Paul est conduit par l'Esprit pour aller en Macédoine et il se rend d'abord à Philippes. Là, il rencontre des femmes à qui il va parler, et qui vont être baptisées.
Valeur pour moi aujourd'hui
Dieu nous guide vers des gens qui ont besoin d'entendre la Bonne nouvelle de l'évangile. Est-ce que j'ai le courage de leur parler ?
4
Dieu offre le même salut pour ceux qui sont riches et ceux qui le sont moins ou pauvre ! L'essentiel est de Le servir comme, Il nous le demande.
Montrez dans l'histoire
que Dieu se fait connaître plus personnellement à Lydie, riche femme d'affaire, par l'intermédiaire de Paul. Elle se met au service de Dieu et permet à Paul de loger chez elle.
Valeur pour moi aujourd'hui
Dieu offre le même salut pour ceux qui sont riches, ou pas du tout ! L'essentiel est que je Le serve comme il me le demande.
5
Croire en Dieu c'est bien, mais croire en son fils Jésus-Christ le sauveur et au Saint-Esprit qui agit en nous, c'est ce que Dieu aimerait.
Montrez dans l'histoire
que Lydie croyait en Dieu, mais il lui fallait encore passer par le baptême, signe devant les hommes et les puissances son choix de servir Dieu de tout son coeur.
Valeur pour moi aujourd'hui
Croire en Dieu, c'est bien, mais les démons croient aussi en Dieu ! C'est en Jésus seul que nous recevons la vraie vie guidée par l'Esprit-Saint.
6
Notre vocation première est d'annoncer la bonne nouvelle de l'évangile, partout dans le monde. Christ revient bientôt !
Montrez dans l'histoire
que Paul se laisse guider par l'Esprit-Saint pour parler aux personnes qui sont prêtes à entendre parler de l'évangile, comme ces femmes.
Valeur pour moi aujourd'hui
Ma vocation première sur terre, c'est de faire des disciples de Jésus. Est-ce une priorité pour moi ?
Questions
De quelle couleur est le pourpre ?
De rouge à violet
A qui était réservé les tissus et habits de couleurs pourpres ?
Aux personnes riches. Selon Wikipedia, la pourpre de Tyr, aussi appelé pourpre impériale, pourpre royale ou encore pourpre antique, est une teinture rouge violacé créée par les Phéniciens. Tyr (dans l'actuel Liban) était un site ancien de production de pourpre. Très coûteuse à produire et d'une exceptionnelle solidité, la pourpre de Tyr faisait partie des produits de luxe du monde méditerranéen antique. Les vêtements teints en pourpre étaient réservés à une élite. C'est ainsi qu'elle fut associée au pouvoir magistral et impérial romain et devint un emblème de l'Antiquité. Sa production cessa avec la chute de l'Empire romain
Comment obtenait-on la couleur pourpre ?
Grâce à un coquillage : le Murex, dont on extrayait l'intérieur de couleur violette à rouge
Combien fallait-il de Murex pour avoir 1 gramme de pigment ?
12000 Murex (en 1908, selon Wikipedia)
Comment la vie de Lydia a-t-elle changé ?
Elle est devenue disciple de Jésus et elle fût la première à créer une église de maison en Europe

Paul et Lydie

Lydie, marchande de pourpre

Actes 16 :9-15

Le lieu : Philippes en Macédoine

La cité porte le nom de Philippe II de Macédoine, le père d’Alexandre le Grand et vainqueur sur les alliés grecs à la bataille de Chéronée. Les vestiges remontent essentiellement à l'époque romaine et byzantine.

Sa prospérité fut assurée grâce à sa position sur la Via Egnacia, à sa plaine fertile et à ses mines d'or voisines. Ville de militaires et de fonctionnaires.

Les personnages 

Paul 

C’est lors de son deuxième voyage que se passe cet événement. Il est accompagné de Silas, vraisemblablement de Timothée qu’il avait emmené depuis Lystre, et de Luc l’auteur des Actes qui écrit avec la forme « Nous ».

Lydie, personnage central de l’histoire

Femme convertie à Philippes par la première prédication de Paul en cet endroit et mentionnée en cette unique occasion (Ac 16 :13,15). Elle était marchande de pourpre de Thyatire, ville dont la corporation de teinturiers était réputée?; elle faisait le commerce des vêtements luxueux comme ceux de pourpre, et sans doute aussi des étoffes plus communes, mais son titre professionnel la classe comme une commerçante de premier ordre et suppose des ressources financières considérables. Elle apparaît dans l'épisode comme maîtresse de maison ayant de la famille, peut-être veuve, et représente un des cas du livre des Actes où s'affirme en Macédoine et en Phrygie l'indépendance de certaines femmes de qualité.

L'expression du temps « craignant Dieu » la désigne comme une prosélyte (non juive convertie au judaïsme) qui s'était ralliée au judaïsme sans en adopter cependant tous les rites. La parole de l'apôtre ayant gagné son attention puis son cœur, elle reçoit le baptême ainsi que sa famille et offre l'hospitalité aux apôtres. Paul et Silas ayant été mis en prison puis relâchés le lendemain, ils repassent chez Lydie, où ils exhortent les croyants avant de poursuivre leur voyage (Actes 16:40).

Bien qu'ayant occupé cette place de premier rang dans la communauté naissante de Philippes, il ne paraît pas que Lydie soit mentionnée dans l'épître de Paul aux Philippiens, écrite quelque dix ans plus tard. Ce silence s'explique facilement : sans doute a-t-elle quitté la ville, déplacement fort vraisemblable pour une négociante dans sa situation. On n'en a pas moins cherché dans l'épître une allusion à Lydie : on l'a identifiée avec l'une des deux femmes collaboratrices de l'apôtre, qu'il nomme dans Phillipiens 4:2, Évodie et Syntyche; on souligne alors la forme inconnue par ailleurs de son nom Lydia dans les Actes et l'on voit dans ce nom "Lydia" un surnom : la Lydienne, sous lequel elle pouvait être connue en effet à Philippes, étant de Thyatire, ville de Lydie.

Mais l'auteur du récit des Actes semble au contraire avoir insisté à dessein sur ce point, quand il la désigne comme une femme du nom de Lydie (onomati Ludia), et il est parfaitement admissible qu'elle ait porté le nom même de son pays. C’est donc une hypothèse.

L’exemple de Lydie nous parle 

Des femmes étaient réunies pour prier... Lydie avait un travail, et pourtant elle prenait le temps de sortir de la ville pour aller prier avec les autres. Elle avait le cœur ouvert à l'Evangile car elle craignait Dieu. Elle était écoutée dans sa maison, puisque toute sa famille a été baptisée avec elle. Enfin elle était hospitalière puisqu’elle a ouvert avec joie sa maison pour loger les serviteurs de Dieu, ce qui n'était pas sans risque, puisque Paul et Silas ont été battus et emprisonnés, peu de temps après, dans la même ville. Elle n’a ainsi pas peur de prendre des risques pour Dieu.

Tout cela a pu se passer parce qu'elle était allée prier ce jour-là au bord de la rivière. Elle avait choisi la bonne priorité, parce qu'elle cherchait premièrement le royaume de Dieu. Ensuite elle a partagé avec les siens la nourriture spirituelle qu'elle venait de recevoir et elle s'est mise au service du Seigneur.

A propos de la pourpre 

La couleur pourpre était probablement tirée du pourpre, un mollusque gastéropode à coquille ovale ou oblongue, généralement du genre Murex. Le Murex trunculus (syn. Hexaplex trunculus) ou « rocher fascié » fournissait la pourpre améthyste ou viole. Elle contient une substance azurée au bleu indigo, l'oxyde cyanique. Ces coquillages se trouvaient en quantité sur les bords de la Méditerranée ; ils étaient prélevés aux temps anciens des Cananéens sur les côtes de Phénicie, celle du Péloponnèse et du nord de l'Afrique. Recueillis au nord de la Méditerranée, ils étaient plus sombres, passaient au violet dans les régions moyennes et offraient un rouge bien pourpre dans les régions méridionales. Le coût de revient très élevé de la pourpre réservait son usage à des étoffes destinées aux dieux et aux classes dirigeantes des sociétés entourant la Méditerranée.

À Rome, c'est le symbole du pouvoir : la largeur de la bande pourpre portée sur la toge (clavus), et la couleur plus ou moins vive des vêtements rouges indiquent le statut social du porteur du vêtement (voir laticlave, angusticlave). Seuls les empereurs portaient des vêtements entièrement teints de pourpre. Vitruve évoque la fabrication de la pourpre à partir des « limaçons ».

Jean-François Bussy